Nous avons pu retracer plusieurs études selon lesquelles des activités de
relations publiques, notamment de relations de presse, auraient eu des impacts
marqués sur les ventes. Voici quelques exemples.
Vodka Skyy
Al et Laura Ries, dans leur livre La pub est morte, vive les RP (Pearson
Education, France, Paris, 2003) estiment que la publicité atteint des limites que
seules les relations publiques peuvent dépasser, notamment parce que les
relations publiques sont « crédibles », au contraire du marketing, qui ne peut
plus suffire aujourd’hui, selon eux, à créer une marque. Ils citent plusieurs
exemples dont le cas de la marque de Vodka Skyy qui, grâce à son concept « la
vodka anti-gueule de bois », a eu un article en première page du Wall Street
Journal. Selon les auteurs, la marque serait alors devenue la deuxième plus
vendue aux Etats-Unis et se serait essentiellement construite grâce aux relations
publiques.
Exemples québécois
Nous avons trouvé d’autres exemples au Québec. Dans leur livre Les relations
publiques : une nouvelle force de l’entreprise moderne (Les Éditions de l’Homme,
1986), Richard Doin et Daniel Lamarre citent plusieurs études qui montrent
l’effet des relations publiques sur les ventes des entreprises, dont :
- Le brumisateur Évian : en faisant appel à des experts qui se sont
entretenus avec les médias, en leur fournissant des données exactes et
sérieuses, les auteurs estiment qu’Évian a réussi à convaincre la presse de
l’utilité de son produit, à lui forger une image de marque, ce qui a permis un
accroissement significatif des ventes.
- La gélatine Knox : la stratégie des auteurs est sensiblement la même
pour tous les types de situation même s’ils affirment qu’il faut toujours
s’adapter car « les situations varient énormément d’un produit à l’autre ».
Ils citent ainsi le cas de la gélatine Knox qui s’est révélée avoir des vertus
tonifiantes pour les plantes vertes. Appuyés par les résultats d’une étude
indépendante et par des spécialistes du domaine, les concepteurs de la
campagne ont noté une hausse de 50 % des ventes.
Ils rappellent que les relations publiques ne peuvent sauver des produits désuets
mais permettent de faire évoluer les perceptions du public en jouant sur la
réputation. Ils citent le cas des ventes de voitures américaines face aux
japonaises dans les années 1980 et expliquent que les compagnies américaines
ont dû attendre que leurs automobiles se soient suffisamment rapprochées du
niveau des japonaises pour pouvoir lancer des campagnes de relations publiques
ayant quelque chance de succès.
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relations publiques, notamment de relations de presse, auraient eu des impacts
marqués sur les ventes. Voici quelques exemples.
Vodka Skyy
Al et Laura Ries, dans leur livre La pub est morte, vive les RP (Pearson
Education, France, Paris, 2003) estiment que la publicité atteint des limites que
seules les relations publiques peuvent dépasser, notamment parce que les
relations publiques sont « crédibles », au contraire du marketing, qui ne peut
plus suffire aujourd’hui, selon eux, à créer une marque. Ils citent plusieurs
exemples dont le cas de la marque de Vodka Skyy qui, grâce à son concept « la
vodka anti-gueule de bois », a eu un article en première page du Wall Street
Journal. Selon les auteurs, la marque serait alors devenue la deuxième plus
vendue aux Etats-Unis et se serait essentiellement construite grâce aux relations
publiques.
Exemples québécois
Nous avons trouvé d’autres exemples au Québec. Dans leur livre Les relations
publiques : une nouvelle force de l’entreprise moderne (Les Éditions de l’Homme,
1986), Richard Doin et Daniel Lamarre citent plusieurs études qui montrent
l’effet des relations publiques sur les ventes des entreprises, dont :
- Le brumisateur Évian : en faisant appel à des experts qui se sont
entretenus avec les médias, en leur fournissant des données exactes et
sérieuses, les auteurs estiment qu’Évian a réussi à convaincre la presse de
l’utilité de son produit, à lui forger une image de marque, ce qui a permis un
accroissement significatif des ventes.
- La gélatine Knox : la stratégie des auteurs est sensiblement la même
pour tous les types de situation même s’ils affirment qu’il faut toujours
s’adapter car « les situations varient énormément d’un produit à l’autre ».
Ils citent ainsi le cas de la gélatine Knox qui s’est révélée avoir des vertus
tonifiantes pour les plantes vertes. Appuyés par les résultats d’une étude
indépendante et par des spécialistes du domaine, les concepteurs de la
campagne ont noté une hausse de 50 % des ventes.
Ils rappellent que les relations publiques ne peuvent sauver des produits désuets
mais permettent de faire évoluer les perceptions du public en jouant sur la
réputation. Ils citent le cas des ventes de voitures américaines face aux
japonaises dans les années 1980 et expliquent que les compagnies américaines
ont dû attendre que leurs automobiles se soient suffisamment rapprochées du
niveau des japonaises pour pouvoir lancer des campagnes de relations publiques
ayant quelque chance de succès.
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